Boiteries Entre 10 et 20% des vaches auraient besoin d’un parage annuel
Pour ce qui est des mécanismes profonds qui procèdent du déclenchement de ces affections, si les facteurs alimentaires et de logement sont invoqués, on ne sait pas toujours bien expliquer ce qui se passe au niveau du pied pour entraîner ces pathologies.
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« Des résultats de récents travaux sont présentés dans les formations par le vétérinaire Marc Delacroix, tentant d’expliquer ce phénomène par des aspects mécaniques », présente Jean Prodhomme, responsable formation pédicure au Rheu. « Il semblerait que les tissus qui sont reliés à la corne et à l’os par le pododerme s’affaisseraient un peu et il y aurait une moins bonne tenue de l’os dans le pied, une tendance à écraser un peu le sol. Le pododerme atteint de fourbure continue à fabriquer de la corne en surabondance mais de moindre qualité et extrêmement hémorragique, vraisemblablement par réaction de protection : le pododerme saigne tout en fabriquant de la corne. »
« entre 10 et 20% des vaches auraient besoin d’un parage annuel »
Pour les troupeaux à problèmes de boiteries, une intervention par an est nécessaire (© Web-agri) |
Si le principe du parage reste simple : mettre les deux onglons de même longueur et de même hauteur, et répartir les charges de l’animal de manière identique sur les deux onglons, la réalisation fait appel à des gestes expérimentés. Les pédicures bovins au bout de six mois commencent à maîtriser un peu les choses, ils sont vraiment à l’aise au bout de deux ans de pratique. L’essentiel de la raison d’être du parage et du parage fonctionnel et curatif sont liés à des pathologies fourbure et fourchet, qui vont être présentes ensembles dans les troupeaux. Le sens du parage fonctionnel est de rectifier le pied pour que la boiterie ne s’installe pas.
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